50mg LE BLOG

Quelle merde !

Ne sachant pas quoi faire de mes journées/de ma vie, je vais commencer ce blog.
En opposition au web marketing (web 2.0), je vais essayer de faire ce blog dans l'esprit Web 1.O. Le web d'aujourd'hui me saoule un peu. Je dirai même qu'il me dégoute. Le web aujourd'hui c'est comme la rue, où que tu ailles on va essayer de te prendre ton argent. Tout tourne autour du fric. Ca me dégoute, ça me saoule. Certain diront que c'est parce que je n'en ai pas. Mais non franchement, quand j'en ai, il part à la seconde. Je n'en veux pas vraiment. Je trouve que ça pervertie TOUT. Le web d'aujourd'hui il donne tellement moins envie que quand j'étais jeune. Petit c'était le rêve. Le feu. On aimait chercher, trouver des sites bizarres, tomber sur des trucs uniques. Maintenant c'est que Facebook, Instagram, Youtube. C'est eclaté je trouve. Même les articles que tu penses correct ben c'est du sponsorisé. Ou faut payer pour avoir accès à l'article. C'est fini le net libre ? Faut être un cyberpunk pour BIEN utiliser internet. J'préfère vivre Matrix que vivre comme aujourd'hui. Je sais pas si j'aimerais vivre dans le Metaverse.


The Internet's Own Boy: The Story of Aaron Swartz


Je sais pas encore QUOI faire, mais je pense que ce blog va être un premier pas vers la solution. L'UNE des solutions. Un truc que je comprends, c'est qu'il ne faut pas viser l'argent (cf le futur article sur la logothérapie), faut viser la passion et la passion découle de la valeur. Mes valeurs ça va bientôt être le sujet d'un article. Faut que je me demande "pourquoi j'aime pas ça?" et "pourquoi je sens que ça ça m'attire?". Genre le hacking ça me fait kiffer. L'entreprenariat j'aime bien mais tous les connards en mercedes classe A qui se sentent supérieur à tout le monde alors que c'est des petites merdes de formateurs dropshipping sur youtube. La je regarde le documentaire sur Aaron Schwartz, le créateur de Reddit et cocréateur des flux RSS. Ca vend tellement de rêve, il a inventé mille trucs à 13 ans. C'était un putain de génie qui voulait, à 12 ans déjà, sauver le monde. Dans le docu ils parlent de la question du copyright. Qu'il a une antique et une récente version de ce dernier. Il faut se dire FUCK je sais que c'est mieux si tout est gratuit ! Il y a un autre système qui existe pour rémunerer ces gens. Un mec d'Harvard à pensé à une nouvelle version du copyright "all right reserve", la créative commons "some right reserved". Tu peux créer, laisser les autres utiliser ton oeuvre mais tu peux imposer certains termes genre "pas d'usage commercial". Aaron tient un blog. Je suis sur que c'est quelque chose d'intelligent ! On est en bonne voie. Il est assez ouf. A 19 ans il revend Reddit pour plus d'un million de dollar. Il reste dans son petit appartement, il garde son jean et ses 5 t shirts et voila. Le truc qui l'interesse c'est les flux de visites sur internet. Aujourd'hui tout le monde à acces à la création de contenu, il pense qu'il faut se poser la question de qui va se faire entendre sur internet. Son héro c'est l'inventeur du web, Tim Berners Lee. Il a lancé un projet assez cool de librairie en ligne. Sur le site tu as la couverture de tous les livres, tu cliques dessus et tu obtiens des liens pour l'acheter, le louer, tu obtiens tous les articles/liens reliés à ce livre. Putain c'est un beau gosse. Il y a un vrai business bien dégeulasse sur les articles/revus scientifiques. En gros les chercheurs bossent pour pas gradns choses et sont obligé de donner le fruit de leurs recherches a des boites immondes qui elles, vndent à prix d'or les revues. Schwartz à piraté toute leur base de donné. Le FBI l'a chopé... Guerilla open acces manifesto

Guerrila Open Access Manifesto


Information is power. But like all power, there are those who want to keep it for themselves. The world’s entire scientific and cultural heritage, published over centuries in books and journals, is increasingly being digitized and locked up by a handful of private corporations. Want to read the papers featuring the most famous results of the sciences? You’ll need to send enormous amounts to publishers like Reed Elsevier.

There are those struggling to change this. The Open Access Movement has fought valiantly to ensure that scientists do not sign their copyrights away but instead ensure their work is published on the Internet, under terms that allow anyone to access it. But even under the best scenarios, their work will only apply to things published in the future. Everything up until now will have been lost.

That is too high a price to pay. Forcing academics to pay money to read the work of their colleagues? Scanning entire libraries but only allowing the folks at Google to read them? Providing scientific articles to those at elite universities in the First World, but not to children in the Global South? It’s outrageous and unacceptable.

“I agree,” many say, “but what can we do? The companies hold the copyrights, they make enormous amounts of money by charging for access, and it’s perfectly legal — there’s nothing we can do to stop them.” But there is something we can, something that’s already being done: we can fight back.

Those with access to these resources — students, librarians, scientists — you have been given a privilege. You get to feed at this banquet of knowledge while the rest of the world is locked out. But you need not — indeed, morally, you cannot — keep this privilege for yourselves. You have a duty to share it with the world. And you have: trading passwords with colleagues, filling download requests for friends.

Meanwhile, those who have been locked out are not standing idly by. You have been sneaking through holes and climbing over fences, liberating the information locked up by the publishers and sharing them with your friends.

But all of this action goes on in the dark, hidden underground. It’s called stealing or piracy, as if sharing a wealth of knowledge were the moral equivalent of plundering a ship and murdering its crew. But sharing isn’t immoral — it’s a moral imperative. Only those blinded by greed would refuse to let a friend make a copy.

Large corporations, of course, are blinded by greed. The laws under which they operate require it — their shareholders would revolt at anything less. And the politicians they have bought off back them, passing laws giving them the exclusive power to decide who can make copies.

There is no justice in following unjust laws. It’s time to come into the light and, in the grand tradition of civil disobedience, declare our opposition to this private theft of public culture.

We need to take information, wherever it is stored, make our copies and share them with the world. We need to take stuff that’s out of copyright and add it to the archive. We need to buy secret databases and put them on the Web. We need to download scientific journals and upload them to file sharing networks. We need to fight for Guerilla Open Access.

With enough of us, around the world, we’ll not just send a strong message opposing the privatization of knowledge — we’ll make it a thing of the past. Will you join us?

Aaron Swartz July 2008, Eremo, Italy

Juste après il ya un monologue de sa meuf, un peu saoulant, la musique plus le discours sur la rage.

Reve d'apocalypse. Un pote "andrew garfield" jonglait avec des boules de verre, je le filmais, cc'était une sorte de dcarton d'anniversaire vidéo. Il se la pète pas mal. ON est dans un lotissement américain assez classique/bourgeois. Arrivé devant chez lui, il fait tomber une boule. Elle tombe dans une sorte de trou qui donne sur le sous sol. La debarque son père, habilé en militaire, ultra equipé, un m4 à la main. "on va les baiser ces enculés". Andrew lache un "il va pas encore nous faire un craquage". Et la debarque 3 de ses anciens collègues de meme tout étquipé. "a vos ordres!!!" Allez les gars on y va !!! Ils partent et une fois arrivé dans la rue, deux se font directement tuer, tiré desssus. Le père est en vie, il nous hurle dessus "gogogogo". On court, Et la en face de moi, dans cet immense boulevard, un carnage ! l'armée est la, elle avance et tire sur la population, les gangs se tire dessus, des cris des explosions, tout. un militaire court dans ma direction, il passe a coté de moi et se prend une balle dans la tete, il tombe sur moi. je stress, je n'ai pas d'arme, j'utilise son cadavre pour me cacher. Je prends son pistolet, j'ai un flash comme quoi il va me servir, me sauver la vie. En fait j'ai deja vécu cette scène, et je n'avais pas réussi à sauver mon petit frere, mon père s'était retrouvé face à un mec qui voulait tuer mon petit friere avec un gros cailloux, mon pere prend mon pistolet et tire, mais la culasse n'avait pas été retiré, le tire ne part pas et le petit frere meurt. fin du lash back. je me relèv du cadavre après avoir vu un gros groupe de l'armée passer, ils sont stressé "ils ont tué zemmour". Je pars de nouveau en direction de la maison, devant je croise le pere, sa femme et leur petit fils, andrew est déjà loinon ne sait pas. on avance. c'est encore le carnage, mais le gros et déjà passé. Des gens pille les magasin,des stations essensses sont en feu. un jeune type (le gars de maze runner) et en velo, il passe à coté de nous sans nous voir. Mais je reconnais son visage, c'est le tueur à la pierre. J'ai un mauvais presentimeent. je leur dis d'avancer plus vite. Dans ma poche je deverrouille le pistolet, je vérifie que la securité n'est pas mise. on continue à avancer. De loin, je vois le jeune s'arreter en velo, très calemement. Il prépare un fusil de chasse. Il a un peu de mal à le charger mais il y arrive. il vise, et tire. Le père se prend une balle dans larrière de la tete, il est pas bien. on continue. Je dis a tout le monde de courirr dans tout les sens. Mais il retire. Il vise le père. Le père tombe. Le père dit "continuer sans moi". Le gars au velo reprends son velo et part vers nous. Je prends la tante et le fils par la main, depechez vous !! arrive le moment ou le type en velo nous poursuit et face à nous il y a une autre menace. On tente d'esquiver mais le mec au velo chope le jeune, je sors le flingue, le daron veut me le prendre et au moment de tirer, je prends la culassse et la recule. Et il tire. le mec au velo se prend une balle dans le bras. Le fils est en etat de choc mais sauf. on cntinue. On est sur le parking d'un mac do. une femme est entrain de faire demarrer une voiture aux cables, on lui demande de l'aide, pensant qu'une femme allait etre plus saine d'esprit. "j'étais encore pompier ya 2h maintneant aller tous vous faire encler".


Aujourd'hui je suis allé voir une naturopathe. J'avais un avis assez négatif avant d'y aller, pour moi c'était un peu un truc de baboss, uniquement mes potes pseudo-vegan vont voir des naturopathes. J'ai fait la demarche d'y aller parce que c'est la grande soeur de deux potes. J'ai commencé le rendez-vous par expliquer mes principaux soucis. La depression et les troubles de l'attention. J'ai fait le long bilan de tous mes petits soucis et médicaments que je prends. Elle essayait de capter de quelle typologie je suis. Ensuite elle m'a questionné sur mon alimentation (qui est desastreuse). Elle comprend quels sont les effets des diferents aliments sur moi. Apparemment je gère très bien les acidités. Ce qu'il me manque cruellement c'est les crudités. Il faut les manger sous forme de jus de légumes, trop la flemme de manger de la salade tous les jours (raper des carottes pourquoi pas). Je dois pas rater les protéines animales, vu mon gabarit je peux y aller. Il y a une sorte de triangle de l'alimentation qui est composée de Crudités, de Protéines animales et de Glucides. C'est le triangle magique apparemment. Il y a aussi le carré de la santé : Sommeil, alimentation, equilibre mental, sport. Ne négliger aucun des aspects.

La bouffe ça peut aussi être une technique d'évitement. Quand elle a dit technique d'évitement ça à résonné dans ma tête. Elle va me préparer une cure aux champignons (120€ les 3 mois, c'est pas donné). Ca devrait m'aider à me recentrer émotionnellement, à mieux gérer les médocs, à soulager mon foie et à éliminer certaines toxines dans mon corps.

Au final ce que je dois retenir :

  • Faire du sport en plein air (en plein air car permet de se recharger en ion)
  • Manger des crudités (plus simple sous forme de jus)
  • Manger des oeufs et des bananes le matin (sans miel car empeche la création de salive)
  • Glucides le midi et le soir via les pâtes ou le riz
  • Ne pas manger de produit laitier si tendances aux inflamations (rhinite par exemple)
  • Technique de la pensée du corps (penser à chacun de ses membres, les uns après les autres)

ELOGE DU CARBURATEUR

Matthew B. Crawford

Source : editionsladecouverte

« La génération actuelle de révolutionnaires du management considère l’éthos artisanal comme un obstacle à éliminer. On lui préfère de loin l’exemple du consultant en gestion, vibrionnant d’une tâche à l’autre et fier de ne posséder aucune expertise spécifique. Tout comme le consommateur idéal, le consultant en gestion projette une image de liberté triomphante au regard de laquelle les métiers manuels passent volontiers pour misérables et étriqués. Imaginez à côté le plombier accroupi sous l’évier, la raie des fesses à l’air. »

Matthew B. Crawford était un brillant universitaire, bien payé pour travailler dans un think tankà Washington. Au bout de quelques mois, déprimé, il démissionne pour ouvrir… un atelier de réparation de motos.

À partir du récit de son étonnante reconversion professionnelle, il livre dans cet ouvrage intelligent et drôle l’une des réflexions les plus fines qu’il nous ait été donné de lire sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales.

Mêlant anecdotes, récit et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce « travail intellectuel », dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l’« économie du savoir », se révèle pauvre et déresponsabilisant. De manière très fine, à l’inverse, il restitue l’expérience de ceux qui, comme lui, s’emploient à fabriquer ou réparer des objets – ce qu’on ne fait plus guère dans un monde où l’on ne sait plus rien faire d’autre qu’acheter, jeter et remplacer. Il montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d’un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l’« économie du savoir ».

« Retour aux fondamentaux, donc. Le carter moteur est fêlé, on voit le carburateur. Il est temps de le démonter et de mettre les mains dans le cambouis… »

INTRODUCTION


Un monde d’artefacts

Selon Matthew B. Crawford, nous vivons dans un monde d’artefacts*. Tous les objets que nous côtoyons évoluent vers une complexité telle que le rapport humain-objet s’effrite. Nous devenons passifs et dépendant de ces objets. Plus l’objet devient “user-friendly” plus il devient discret et de fait complexe. On ne peut plus, on ne sait plus réparer les objets qui nous entourent. Dans un premier temps car nous avons perdu les compétences, nous avons affaire à des objets qui, pour les réparer, nécessiteraient des savoirs d’ingénieurs. Mais nous sommes également face à une perte des "coûts d'opportunités". Cela revient à perdre plus de temps à réparer un objet que de le racheter dans le commerce.

Exemple : Sous le capot de certaines Mercedes d’aujourd’hui, le moteur est intégralement protégé par une sorte de coque plastique empêchant toute réparation par une personne non-experte.

Dévaluation du travail manuel et artisanal



C’est dans les années 90 qu’en Amérique, la disparition des cours de technologie a laissé place à la culture du “travailleur de la connaissance” (knowledge-worker). On a délaissé les métiers dits de “col bleu” dans l’idée qu’à partir d’un certain moment nous vivrons dans un univers économique d’information pure. Les professions artisanales incarnent désormais un stade révolu de l’activité économique et pourtant, selon l’auteur, ils auraient un pouvoir créateur qui touche au sens propre de l’Homme, le besoin de création.

Différents aspects au sujet de la question du travail :
Evolution vers les travailleurs de la connaissance (knowledge workers) Nous vivons dans un monde d’artefacts* qui deviennent indéchiffrables au vu de leurs complexités croissantes Nous devenons dépendant et passive du monde matériel L’humain ressent un besoin de création

* Artefact : En anthropologie, produit ayant subi une transformation, même minime, par l'homme, et qui se distingue ainsi d'un autre provoqué par un phénomène naturel.

Réflexions personnelles :

Nous sommes dans l’ère de l'obsolescence programmée. La plupart de la production d’automobiles, de biens de grande consommation tels que les ampoules, la nourriture (yaourt, viande…) et les produits électroménagers sont programmés pour être remplacer. Les états n’endiguent pas ce phénomène, probablement pour une question de croissance mais la question est : à quel point à t’on besoin de croissance ?

Je pense que nous sommes à l’orée d’un grand changement dans notre société. J’imagine qu’une grande crise économique va avoir lui d’ici quelques années. Nous vivrons alors un effondrement telle que la Grèce (ou pire) l'a vécue en 2008.

Cette introduction pose la question du rapport au savoir. Sommes nous aujourd’hui en perte de connaissance ? N'a-t-on pas depuis la nuit des temps perdu des savoirs ? Je pense que la question de la formation est au cœur de la société actuelle. On voit l’explosion des académies numériques, des facultés qui proposent des MOOC en libre service ainsi que pléthore de tutoriels. J'imagine que dans 20 ans, les puces Neuralink d’Elon Musk seront monnaies courantes. On pourra alors télécharger des connaissances en un clin d'œil et les questions de l’accès à la formation et à sa production seront autres.

Si nous sommes la société du progrès, les formations vont évoluer jusqu’à atteindre une sorte de perfection. Mais alors, le risque serait d’atteindre une standardisation du savoir, qui pose la question philosophique du rapport à la vérité. De plus, le savoir aura t il un coût ? Allons-nous vers un savoir infini et commun ? Est ce là, la fin de l’ère de l’ignorance ?


“Le savoir est une arme,
mais si tout le monde est armé,
qui va tirer le premier ?”
Lucas
Chaunay,
XXeme.

(c’est en forme de pistolet qui tire, c’est discret mais très bien vu)

14 JAN 2022

Juliette n’est pas là un soir et c’est déjà retour à la case départ. J’angoisse aussitôt. Le temps de finir un épisode de Mr Robots et je les mêmes questionnements reviennent !

Qu’est ce que t’aimes faire ?

Comment occuperas tu le reste de ta vie ?

T’as envie de voir d’autres gens ? Je ne crois pas ?

Est ce que tu vas un jour vraiment réussir à tenir un projet ?

Le blog, ne va t il vivre qu’une paire de semaines ? Quelle tristesse …

J’en ai marre d’etre une putain de machine qui pense en boucle. (Tiens, je vais regarder à nouveau le live de Stromae sur sa musique de dépressif).

Il parle de la culpabilité. Peut être que je dois utiliser la culpabilité ? Par exemple c’est elle qui me fait écrire ce “texte”.

Je crois que les médicaments aident plutôt bien. J’ai arrêté d’avoir mal au ventre toute la journée, c’est déjà une révolution !

Bon ben que faire ? Que dire ? Qu’est ce que c’est la vie ?

Putain tu ne peux pas t’arrêter de penser à la vie ? Au futur, tout le temps le futur ! Pas demain, ou après demain, pas le week-end comme tout le monde. Non. Toi tu penses à toi dans 20/30 ans. Pense à demain. Arrête de vouloir tout programmer à l’avance. Au final t’avances pas plus vite que les autres qui se laissent porter.

Cette semaine j’ai été diplomé, c’est déjà fantastique, sois fière de ça ! Un BAC +5 c’est pas rien, c’est un accomplissement (même si ça m’a pris 10 ans …).

Qu’est ce que les gens font quand ils sont chez eux ? Je crois que les meilleurs moments étaient les periodes geek intensives, avec tous les types du Jean Moulin. Enfin je sais plus vraiment si c’était bien ou si c’était pas juste moi qui kiffait encore et toujours être en compétition avec les autres. Une façon parmis tant d’autre de briller, de montrer qu’on est meilleur que les autres. C’est franchement relou cette quête de supériorité !

Je m’imagine une vie dans un open space, mais qui serait mon appartement. Qu’avec des gens qui auraient le même projet que moi. Sauver le monde ? J’en sais rien. Mais un projet qui aurait besoin de beaucoup de talents différents, qui nous habitent, qui nous donnerait envie de bosser 100% du temps. Ça serait tellement stylé…

J’ai envie de savoir dessiner, mais dessiner quoi ? J’ai envie d’être dessinateur, j’ai pas envie de dessiner. Mais j’aimerai savoir quoi dessiner. C’est fou ce truc social encore une fois. J’ai envie d’avoir le rôle du dessinateur. Je pense pas que l’auteur de Blast (ce génie) c’est un mec habité par le rôle de dessinateur. Non le gars c’est son putain de moyen d’expression. Il a dit dansune interview je sais plus où (chez Ruquier je crois), il a dit qu’il allait sortir de dépression et qu’il s’est dit que ça allait être dommage de laisser s’envoler toutes cette mémoire des émotions. Il voulait utiliser sa tristesse fraîchement passée pour créer un truc. C’est comme ça qu’est né Blast ! Quel beau bébé !